Précédemment, nous avons évoqué une étude récente mesurant les effets d’un mode de vie sédentaire. L’étude a donné des résultats surprenants, à savoir que le fait d’être sédentaire comporte plus de risque de mortalité que les maladies cardiovasculaires, le tabagisme et le diabète.

Les chercheurs de l’étude estiment que le fait d’être inapte et sédentaire devrait être traité comme une maladie nécessitant une prescription : l’exercice. Ils soutiennent que le diabète et les maladies cardiovasculaires sont parmi les maladies imposant le plus lourd fardeau économique aux États-Unis, nécessitant plus de 200 milliards de dollars par an pour traiter ces affections et leurs complications respectives. Au lieu de dépenser autant d’argent des contribuables, les chercheurs réaffirment que l’exercice est un traitement rentable.

L’étude a aussi montré qu’il semble n’y avoir aucune limite aux bénéfices de l’exercice aérobic. Autrefois, on craignait qu’un excès d’exercice puisse entraîner un risque plus élevé de décès, mais l’étude réfute cette position. En fait, l’exercice aérobic est corrélé au taux de mortalité le plus faible. À condition que les personnes reçoivent l’autorisation de leurs médecins, l’exercice avec une intensité élevée ne présente aucun danger.

L’étude, qui a suivi plus de 122,000 participants, a indiqué que les femmes (de tous âges) tiraient un plus grand bénéfice de l’exercice. Dans l’ensemble, le consensus était que les personnes qui sont sédentaires avaient un risque de décès plus élevé de 390% par rapport à celles qui faisaient de l’exercice régulièrement. En effet, le corps humain n’est pas conçu pour être en grande partie sédentaire ; nous sommes censés bouger, que ce soit en marchant, en courant ou en faisant de l’exercice. Conclusion : Pour rester en bonne santé, il faut bouger !

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